2024 : Le grand Tournant

L’année 2024 commence et vous craignez que, malgré les bonnes résolutions, rien ne change ?

Si vous voulez fermer certaines portes et en ouvrir de nouvelles, trouver votre chemin, ou faire un miracle, Janus sera votre allié : c’est à cause du nom de cette superstar du panthéon romain que le premier mois de l’année a été baptisé… janvier.

Parmi ses nombreux pouvoirs, parlons d’abord de celui qui vous permet de démarrer l’année sous de meilleurs auspices, en mettant toutes les chances de votre côté.

Dieu des transitions, des commencements et des fins, mais aussi des portes et des carrefours, Janus est l’initiateur de tous les possibles, un passeur surdoué pour vous aider à traverser la rive, le guide idéal pour emprunter une nouvelle route.

Ovide, épaté par le Dieu à deux têtes ne lui disait-il pas, dans un poème tu vois en même temps ce qui est dans ton dos et ce qui est devant toi ? Avec sa capacité à connaître à la fois le passé à l’avenir, Janus est le meilleur des guides.

Les bons dieux, comme les bons ouvriers, ont de bons outils :

Janus, dieu Romain des portes et des passages

Aucune porte ne résiste à l’ouverture de la clef qu’il tient dans sa main gauche

Et le bâton qu’il manie dans la droite pointe le bon chemin, même perdu(e) au cœur d’un labyrinthe.

Les Romains avaient inventé de nombreux rites pour attirer ses grâces mais les prières du début d’année s’accompagnaient de sacrifices pas vraiment glop.

Pour retrouver l’aide de Janus, en épargnant nos amis les bêtes au seuil de cette nouvelle année, j’ai imaginé un exercice pour vous connecter aux pouvoirs de ce Dieu pas comme les autres.

Vous n’aurez besoin que d’un papier et d’un stylo.

1- Remonter dans le temps.

Le visage du dieu bifront témoigne d’une évidence : la connaissance du passé et du futur est liée

Puisque 2023 vient de se terminer, ce sera le point de départ de notre exercice.

Imaginez-vous en train de vous retourner et imaginez que cette année, comme toutes les autres avant elle, a été fermée par une porte.

La voyez-vous ?

Quelle porte allez-vous choisir ?

Ouvrez-la.

Fermez les yeux (si vous voulez) et essayez de revoir les évènements les plus importants des douze mois qui viennent de s’écouler comme si vous les traversiez en remontant le temps.

-Heureux ou malheureux décrivez-les.

Cela peut prendre quelques lignes comme une page entière, faites-vous plaisir.

-Maintenant, choisissez : ne conservez que 4 moments clefs de votre année 2023.

2- Comprenez que les évènements ne sont pas tous semblables.

Quand vous allez les observez, vous prendrez conscience que ces évènements sont de deux natures différentes : certains sont « arrivés » en se passant de votre accord – votre maison a été détruite par la foudre, vous êtes devenue grand-mère – d’autres n’auraient pas pu se produire sans votre collaboration – si infime soit-elle – comme une rencontre amoureuse, une reconversion, un voyage.

Pour ceux qui appartiennent à la première catégorie, nous ne pouvons que les accueillir ou lutter contre leurs ravages, mais notre pouvoir sur eux est limité.

Mais les seconds sont toujours le produit d’une succession de carrefours dans lesquels vous avez dû choisir une direction plutôt d’une autre. Ce sont ceux-là qui nous intéressent aujourd’hui.

3- Partons d’un exemple concret : Imaginons qu’en 2023, vous soyez devenu thérapeute.

( … Félicitations !)
-Zoomez sur cet évènement et réalisez le nombre de déclics et de choix plus ou moins conscients qui le précèdent, tous ces croisements traversés alors qu’une route plutôt qu’une autre a été empruntée, songez à ces multiples initiatives – mais aussi à ces acquiescements – à travers lesquels le chemin qui menait à ce changement s’est progressivement dessiné.

-Notez-les.

Essayer de vous souvenir de tout.

Découvrez que ce changement a pris racine il y a longtemps.

Remarquez comme il aurait facile de prendre, à chaque fois, une autre route.

Comme ce chemin qui, aujourd’hui, semble évident, tant de fois aurait pu s’arrêter.

Cette part de conscience géniale qui s’est glissée – parfois les yeux fermés – à travers les croisements en évitant les impasses, a su s’adapter aux débuts et aux fins, fermer les mauvaises portes et ouvrir les bonnes, c’est elle que symbolise Janus avec son double visage dans un temps où le passé et le futur se répondent, en créant des choix judicieux, lui, le Dieu astucieux (1). Sans son aide, qui s’appelle plus concrètement l’intuition, comment auriez-vous pu, à travers l’écheveau de racines que constituent les possibles de chaque existence), vous orienter jusqu’à ce que votre projet devienne réalité ?

L’arbre et ses racines : Ce qui se passe dans l’invisible, avant que le visible ne voie le jour…

Mais imaginez qu’en 2023 vous ayez vécu une déception amoureuse.

-Explorez votre chagrin à la loupe.

-Apercevez la somme de signes que vous avez négligée.

Souvenez-vous de votre obéissance à cette voix intérieure qui se fichait des nœuds de votre plexus solaire.

Rappelez-vous du début de l’histoire, de ce moment où cet(t)e autre est apparu(e) en concentrant toute la lumière du monde sur sa seule personne, réduisant les possibles qui étaient autour de vous en poussière, dématérialisant le présent, excavant les fondations de votre existence pour en devenir l’épicentre douloureux et monopoliser tout le futur souhaité…

Était-ce vraiment la première fois que vous donniez à quelqu’un le pouvoir de transformer votre vie en paradis et que les choses ne se sont pas terminées comme vous l’espériez ?

Remonter le temps pour anticiper le futur … ( Horloge zodiacale de la ville de Prague, détail.)

Notez la date et les circonstances de la rencontre (mais aussi celles des histoires malheureuses antérieures).
Détaillez tout : les personnes présentes, les premiers mots échangés, le type de lieu, le temps qu’il faisait, tout ce dont vous vous souvenez.

Que devrez-vous comprendre de tout cela ?

Nous le savons confusément : les premières secondes d’une rencontre sont des polaroids dans lesquels les facteurs du scénario futur sont encryptés. De vraies mancies pour ceux qui savent les lire. J’aurais dix-mille histoires à raconter pour vous le démontrer, mais en voici seulement deux, emblématiques, pour vous expliquer comment décoder vos notes.

Une belle, tout d’abord : Juste après son divorce, Sandra a rencontré Jérôme (2), célibataire, lors d’une pendaison de crémaillère, chez son frère, avenue de la libération, appartement n°4. Il est allé chercher du miel dans la cuisine car elle ne voulait pas d’édulcorant dans son yaourt. C’est sur ces entrefaites que la conversation a commencé. Ils ont ri toute la soirée et il lui a proposé de la raccompagner. Lorsqu’il a mis la radio dans sa voiture, la chanson qui passait à ce moment-là était Hallelujah de Jeff Bukley. Il l’a invitée à dîner le samedi suivant. Stressée par une panne informatique elle est arrivée en retard. Jérôme, informaticien, a réparé son disque dur le soir même.

Dix-huit mois plus tard, ils étaient mariés et, devenus parents, ils coulent encore des jours heureux.
Voici le décodage des perches du cosmos :

Boulevard de la libération : est le lieu de leur rencontre : Jérôme s’est débarrassé de sa timidité, Sandra venait de divorcer d’un jaloux compulsif.

Le 4, numéro de l’appartement : symbolise la stabilité, il est le chiffre de la concrétisation.

Le miel : sacré pour les Égyptiens, était la nourriture des dieux. Réservé au culte de Mîn, Rê et d’Hathor, les citoyens n’avaient pas le droit d’en manger tous les jours de l’année (3). Il était aussi utilisé comme un médicament pour soigner certaines maladies (4). Le miel est également présent dans le Cantique des Cantiques (5) célèbre chant d’amour et texte de la Bible : Tes lèvres distillent le miel (Nopheth), ma fiancée ; Il y a sous ta langue du miel et du lait (…) Je pourrais continuer en vous parlant de son symbolisme bénéfique dans l’Ancien et le Nouveau Testament mais revenons à nos moutons : si Jérôme est allé chercher du miel, c’est parce que Sandra avait refusé d’ingérer un édulcorant chimique alors qu’ils étaient l’un et l’autre arrivés à un moment de leur vie où ils recherchaient une histoire « vraie ».

Hallelujah de Jeff Bukley : est une chanson qui évoque le caractère irrésistible de l’amour, écrite par Léonard Cohen et truffée, encore, de références bibliques. La traduction d’une phrase d’un des couplets est Je vivais seul avant de te rencontrer. Ce qui est étrange, c’est que Jérôme, qui ne comprend pas la langue de Shakespeare, avait écrit exactement ces mots à Sandra. Elle y avait répondu en lui disant, pour la première fois, qu’elle l’aimait.
…Alléluia, ils étaient heureux !

La réparation du disque dur, qui avait crashé une heure avant leur premier dîner, annonçait la guérison de la mémoire de Sandra, de ses traumatismes passés.

Bluffant, n’est-ce pas ?

Voici maintenant la deuxième histoire :

Alors qu’une fin d’otite ne lui permettait pas de prendre l’avion comme prévu pour partir en vacances, Clara se consolait en passant la soirée chez son amie Morgane. Alors qu’elles regardaient « Le Masque » sur Netflix, le voisin de Morgane, accompagné de Fred, un nouvel ami, a sonné à la porte avec une bonne bouteille. Il était si séduisant, ce Fred, lorsqu’il racontait ses aventures de pilote de ligne, qu’après avoir bu la première bouteille, Clara a accepté de boire un deuxième verre dans un bar. Fred semblait subjugué par elle. Au moment de se quitter, elle n’a pas hésité une seconde à lui laisser son téléphone. En rentrant seule, elle est tombée sur le trottoir devant la porte de son immeuble : Clara n’était pas habituée à l’alcool. Elle s’est blessé si sérieusement au genou qu’elle a eu du mal à se relever pour taper son code. C’est donc à cloche pieds, jambe pliée, qu’elle a franchi le seuil de son appartement.

Le lendemain soir, la douleur oubliée, elle allait devenir la maitresse de Fred, puis rapidement son banquier, car sa femme -une tigresse dont il était en train de divorcer- avait vidé son compte en banque illégalement. Elle serait bientôt condamnée et ses ennuis seraient terminés. Fred était fou amoureux. Dés que le divorce serait prononcé, il allait épouser Clara, qui avait accepté sa demande en mariage.
Hélas, celle-ci allait découvrir bientôt qu’il n’était pas pilote de ligne mais travaillait seulement dans l’aéronautique et qu’un divorce pour faute l’avait ruiné quatre ans plus tôt. Enfin, ses absences justifiées par les faux longs courriers lui permettaient d’arnaquer d’autres victimes, chassées sur des sites de rencontre. L’une d’elles l’avait démasqué et venait d’avertir Clara alors qu’elle s’apprêtait à lui prêter une nouvelle somme d’argent. Cette femme s’appelait Mila, du mot « milagro » qui signifie miracle en espagnol.

Le miracle, pour Clara, aurait été de savoir traduire à temps ce que l’univers avait à lui dire…

L’otite qui lui avait fait repousser son vol : Clara avait mal aux oreilles : elle n’était pas capable d’entendre les mensonges cachés derrière les belles paroles de Fred.

Le Masque :  programme qu’elle regardait avec son amie au moment où Fred a pénétré dans l’appartement est un documentaire consacré à un escroc de haut vol, ayant réussi à soutirer des sommes faramineuses à des gens supposés intelligents.

L’excès d’alcool : a provoqué sa chute sur un trottoir, lieu sur lequel les proxénètes font « travailler » leurs « gagneuses ».

Le genou qui est plié à terre : est une génuflexion. Cette position signifie le respect, l’adoration, la soumission. Dans son cas elle est accidentelle, l’articulation est forcée : elle prévient de son obéissance farouche aux intentions cachées, mais néanmoins brutales de Fred : la ruiner et l’abandonner.

Comment interpréter les signes ?

Indices semés par l’univers tels les cailloux du petit Poucet pour que Clara ne perde pas sa route, elle ne comprit (hélas !) leur sens qu’après coup. Car la puissance de ses sentiments – sa rencontre avec Fred avait été un coup de foudre – lui avait fait prendre en compte d’autres signes : rater son vol et rencontrer un pilote de ligne le soir même, ou encore que Fred soit né le même jour que son père. Une chance sur 365, ce n’est pas beaucoup…

Mais quel père avait-il été ? Un homme qui l’avait abandonné, pour réapparaître alors qu’elle était devenue une jeune femme brillante.

C’est là tout le problème des « signes », leur magie comme leur faiblesse.

Car leur message sont suffisamment complexes et ambigües pour qu’on puisse les ignorer ou leur faire dire ce que l’on veut. Alors que, marchant dans la rue, vous pensiez à une question amoureuse qui vous taraudait, combien de fois avez-vous imaginé à tort qu’elle connaîtrait une issue favorable parce que votre nombre fétiche apparaissait au même moment sur une plaque d’immatriculation ?

Seulement voilà… Si votre chiffre préféré est le 23, vous aurez tendance à le voir partout en pensant qu’il veut vous encourager.

Car entre les numéros de rue, de téléphone, les tickets de caisses, les plaques d’immatriculation et les codes de porte, vous pouvez avoir l’impression sincère que le 23 apparaît tout le temps alors qu’il n’est pas plus présent que les autres nombres.

Ce chiffre serait peut-être un signe si vous le voyiez soudain, au bout de deux jours de marche dans la jungle, après avoir gratté la mousse de la plaque d’immatriculation d’une jeep abandonnée au moment où, comme par hasard, vous vous demanderiez « allons-nous vivre une belle histoire ? »

Mais ne vous posez vous pas cette question toutes les secondes depuis la rencontre avec l’élu(e) de votre cœur ?

Les grands désirs – comme les grandes peurs – sont si permanents qu’ils annulent la notion de synchronicité.

Mieux que les signes : la divination

Mais comment pouvait faire Janus pour voir à la fois le passé et le futur ? Quel était son truc pour choisir la bonne voie à chaque carrefour ?
Les Étrusques, grands spécialistes de la divination dans l’antiquité vénéraient déjà Janus sous le nom de Culsans. De tout temps, et sous toutes les latitudes, l’histoire s’est répétée : les humains ont observé des synchronicités « naturelles » ce que nous appelons des signes, puis, en ont découvert les limites. Pour arrêter de bafouiller avec le cosmos en les interprétant de travers, ils ont imaginé des pratiques du genre « Si je vois le nombre 23, c’est qu’il ou elle m’aime » mais appliquées à des questions d’intérêt général. Par exemple, pour savoir s’il fallait ou non nommer un magistrat, les Romains observaient si les poulets sacrés mangeaient le grain qu’ils leurs donnaient (6).

Oui ou non, pile ou face : c’est mieux que rien mais pas très aidant tout de même. Que faire si certains poulets mange leurs graines et d’autres pas ? Car le magistrat, lui, ne peut pas être à moitié nommé …

Ils avaient bien besoin des lumières des Étrusques, dont ils avaient conquis les territoires, avant de découvrir lEtrusca Disciplina (7) la science religieuse étrusque, basée sur une connaissance approfondie de certaines pratiques divinatoires.

La brontomancie, par exemple, était l’art d’interpréter les éclairs : le devin appelé l’haruspice fulgurateur observait un ciel divisé en seize secteurs différents, habités par un dieu bénéfique ou funeste dans lequel s’exprimaient onze espèces de foudre différentes dont il étudiait les couleurs et les effets…

De quoi créer un certain nombre de combinaison possibles, précises et nuancées, qui ne sont pas sans rappeler les 64 hexagrammes du Yi-Jing…

Si certains Romains, comme Cicéron (8), se montraient plutôt sceptiques, les compétences de ces devins étaient tellement bluffantes que l’empereur Claude prit peur de manquer d’haruspice… et décida d’en former soixante.

Spurinna, l’haruspice personnel de César, l’avait bien prévenu de faire attention, le matin des ides de mars 44 … mais il ne l’a pas écouté. Dommage.

Haruspice muni du lituus augural avec lequel il pratiquait les rituels.

Aujourd’hui, comme hier, il existe des méthodes pour dépasser les indices donnés par les signes et apprendre à s’orienter aussi clairement que Janus en arrivant devant un carrefour.

La manière avec laquelle je choisis d’enseigner Le Tarot, l’Oracle de Belline ou le développement de la clairvoyance a un point commun avec la pratique des haruspices fulgurateurs : les résultats doivent se confronter un jour ou l’autre au réel. C’est la raison pour laquelle les questions posées et étudiées sont concrètes, ce qui permet à chacun de passer ma méthode au banc d’essai.

Une manière de partager avec vous 36 années de recherches et de pratique qui vous permettront de répondre aux questions que vous pouvez vous poser, non seulement sur le futur… mais aussi sur vous-même et ceux que vous aimez.

Un nouveau moyen de s’orienter pour connaître plus souvent ce qu’on appelait à Rome la pax deorum, la paix des dieux : être en accord avec l’univers pour que vos actions puissent se dérouler sans obstacles.

Et si, après fait l’exercice proposé aujourd’hui, la compréhension du passé vous permet de concevoir un avenir plus dégagé, c’est normal : en latin un passage ouvert s’appelle une janua et l’origine de ce mot vient aussi de Janus !

Le mois de janvier n’est pas terminé, le dieu bifront peut encore vous aider !

Bonne année 2024 ✨à tous…

Maud Kristen.

 

 

1) Sénèque, Apocoloquintose, 9,2
2) Les prénoms ont été changés.
3) Consommation et proscription du miel en Égypte ancienne, Julie Lafond, Open Edition, BIFAO, page 97 à 121. https://journals.openedition.org/bifao/631

4) Papyrus Ebers, XVIe siècle avant JC. La thérapeutique dans l’ancienne Égypte : Thierry Bardinet, Les Papyrus médicaux de l’Égypte pharaonique.

5) En accès libre  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cantique_des_cantiques je vous conseille toutefois l’excellente exégèse de Jean-Yves Leloup : Le Cantique des cantiques, La sagesse de l’amour, Presse du Châtelet, 2017.

6) Dominique Bridel, L’enseignement de la « discipline étrusque » : d’un cadre familial à une organisation publique, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2017)

7) Ibid

8) Cicéron, De divinatione

Vos croyances sur l’intuition pourraient-elles évoluer ?

Comment se fier à son intuition pour prendre des décisions ?

 

Vous est-il arrivé de faire des rêves prémonitoires d’avoir des pressentiments justes de recevoir un signe ?
Et s’il était possible d’apprendre à se relier efficacement à son 6e sens sans avoir besoin d’être endormi ? Et de réussir à percevoir des informations qui ne seraient pas uniquement des catastrophes ? De dépasser le stade de l’intuition pour atteindre la clairvoyance, c’est-à dire de pouvoir ressentir des données précises sur des personnes ou des lieux ?
La réponse est oui !
Je suis très heureuse de vous présenter « Que s’est- il passé derrière cette fenêtre ?  », un nouvel exercice de clairvoyance réalisé par mes élèves. Leurs ressentis vont certainement vous surprendre…
Et pour vous faire participer, je vous propose, à la fin de cet article, de tenter vous aussi une expérience….

 


Existe-t-il des exercices pour développer son intuition ?

… Pas de simples conseils, mais de vrais outils pour la déployer, la mesurer et avoir davantage confiance en elle.
L’intuition naturelle surprend dans la vie quotidienne. Ceux qui la suivent s’en félicitent la plupart du temps. Mais comme la peur et le désir sont les principaux ennemis de la clairvoyance, c’est souvent quand nous aurions le plus besoin de ses lumières que ses messages se brouillent.
Il n’est pas facile de la développer seul(e) sans risquer de devenir son propre cobaye.
Mais il existe une méthode qui permet de développer son intuition- en quelques mois – à travers des exercices dont les résultats sont souvent bluffants.

Est-ce que tout le monde peut développer son intuition ?

La plupart de mes élèves ne considéraient pas avoir de don de voyance lorsqu’ils ont pris la décision de se relier vraiment à cette « petite voix » qui, dans une situation complexe, leur avait parfois indiqué le bon choix, l’action juste ou le moment opportun…
Intuitifs, ils étaient seulement conscients de la réalité de leur 6ème sens ou avaient été troublés par leurs pressentiments. Pour créer un lien entre leur conscience ordinaire et leur capacités extrasensorielles – cette part d’âme qui peut dépasser l’espace et le temps- ils ont eu envie de suivre une initiation qui pourrait les aider à s’orienter dans leur vie de tous les jours et de se rapprocher de leurs aspirations.

Mais revenons à « Que s’est- il passé derrière cette fenêtre ?  » pour répondre à la question :  Comment cet apprentissage est-il possible…
D’abord, le corps physique est le premier capteur de l’intuition. Nous le savons lorsque nous disons « je ne peux pas le sentir » ou « j’ai la chair de poule ». C’est lui qui nous avertit spontanément pour nous permettre d’agir et de faire des choix.
Hélas, les informations qu’il nous donne naturellement dépassent rarement le stade du feu rouge ou du feu vert. C’est mieux que rien, mais il est possible d’aller beaucoup plus loin.

Comment Interroger ses ressentis à travers les 5 sens ?


« Boule dans la gorge »  « sensation d’étau », c’est d’abord avec leur corps que mes élèves ont pu voir le lieu mystère…
Ils ont ressenti le froid, eu les pieds mouillés, ont entendu un bruit d’eau, ont trouvé l’épisode de l’incendie du bâtiment  grâce à une brûlure dans les mains, une crise de larmes ou à une pression sur les pommettes.

Comment obtenir ce résultat ?

En apprenant à utiliser son corps comme un capteur intérieur pour recueillir des sensations physiques (ouïe, goût, odorat, vue, toucher) qui indiquent progressivement des sensations en relation avec le lieu ou la personne mystère.

Apprendre à interroger ses émotions…

La tristesse, l’abandon, la peur, la solitude ont envahi mes élèves à la simple vue de la fenêtre, car je leur ai expliqué comment devenir une caisse de résonance pour des émotions… qui ne sont pas les leurs. Du calme du monastère au stress du bataillon d’élite … en passant par l’ivresse du vainqueur la confiance du nouveau-né ou la paix du sage, les exemples proposés leur permettent d’apprendre à reconnaître des émotions particulières qui, peu à peu, dessinent les contours de la chose qu’ils chercheront à percevoir, dans le présent ou le futur.

Comment percevoir des sensations qui sont celles des autres ?

En pratiquant des exercices qui développent l’empathie… Mais comme c’est le deuxième stade de la méthode, parlons du premier …

Apprendre à se souvenir…

Parce que les informations obtenues en clairvoyance ressemblent à des souvenirs (1) plus ou moins précis, il s’agit de se relier à l’enfant -que chacun a été -en se remémorant des épisodes de sa vie de famille, scolaire ou amicale. Mes élèves ont une réaction de surprise en retrouvant certains détails : ils revoient la couleur de leurs chaussures le jour de leur entrée en sixième et leur grand-mère venant les chercher à la maternelle en sentant son parfum comme s’ils y étaient.

J’ai appelé cette forme de remémoration la mémoire expérimentale car elle mêle des éléments objectifs – le nom d’un lieu de vacances, d’un instituteur- avec des émotions ou des sensations subjectives – la joie, la fierté, la peur etc… – généralement rayées de la carte des souvenirs – mais qui rejaillissent pourtant avec profondeur et intensité.
Ce type de remémoration construit peu à peu l’état de conscience émotionnel et corporel nécessaire pour ressentir des informations étrangères à sa propre histoire et se couper du mental et de ses préoccupations pour être à leur écoute.
Comme dans La fenêtre mystère   c’est à travers la mémoire des cinq sens que le sixième s’exprime : les souvenirs profonds et les émotions de chacun(e)s, tels des crayons de couleur différents, permettent de dessiner la cible.

Comment « devenir l’autre » en cultivant son empathie ?

Impossible de voir sans oubli total de l’égo pendant l’exercice.
Pour devenir l’autre, j’apprends à mes élèves à mimer des animaux et des végétaux pour expérimenter le monde à travers eux. Pas seulement à imaginer ce qu’ils ressentent, mais à les incorporer. Cette métamorphose en animal -qui existe depuis le paléolithique- est universelle dans les pratiques chamaniques, comme le montre ci-dessous la plus ancienne représentation connue d’un chaman sibérien réalisée par l’explorateur néerlandais Nicolaes Witsen, qui a écrit un récit de ses voyages parmi les peuples parlant le samoyède et le tungusi en 1692. Devenir empathique est donc la clé du succès.

R5HR45 The earliest known depiction of a Siberian shaman, produced by the Dutch explorer Nicolaes Witsen, who authored an account of his travels among Samoyedic and Tungusi speaking peoples in 1692. Witsen labelled the illustration as a « Priest of the Devil » and gave this figure clawed feat to highlight his demonic qualities. Noord en Oost Tartarye, ofte bondig ontwerp van eenige dier landen en volken, welke voormaels bekent zijn geweest … Tweede druk. Amsterdam, 1705. Nicolaas Witsen, 1641-1717. Source: G.7025.

Une fois la mémoire expérimentale développée, et la capacité à devenir l’autre acquise, tout est prêt pour le grand saut : il suffira de toucher l’écran de l’ordinateur avec l’index, de passer sa main sur une photo ou de poser celle-ci sur le ventre, le front ou la nuque pour commencer à percevoir… des émotions et des sensations liées à une personne ou à un lieu.
C’est à ce moment-là que surgissent également des pensées ou des mots, mais sous une forme particulière, liée elle aussi à la mémoire…

Par quel autre canal peut s’exprimer le 6ème sens ?

Car la clairvoyance s’exprime également à travers notre bagage culturel : nos chansons préférées, les films et les séries que nous avons aimés, les livres que nous avons lus ou les évènements qui nous ont marqués :

Pour découvrir le séminaire qui commence bientôt, cliquez ci-dessous

Comme il m’a fallu faire un choix pour la vidéo, je n’ai pas pu garder ni développer toutes les métaphores, notamment certaines références culturelles ou historiques collectives …   Certaines vous surprendront par leur justesse :

Un fait divers proche de la cible …

« L’image qui m’est venue c’était un peu comme le film où on a tué tous ces jeunes gens-là sur l’île en suède ou en Norvège je ne sais plus quel pays c’était, le 21 juillet… »

Une élève a perçu la fin tragique de certains élèves du pensionnat à travers le drame de l’île d’Utoya en Norvège. En juillet 2011, un fanatique a ouvert le feu sur un groupe de jeunes qui participaient à l’université d’été du Parti travailliste, provoquant une soixantaine de morts et plus de 200 blessés, dont certains avaient fui à la nage, parfois sans succès. Cette attaque terroriste – la plus meurtrière commise en Norvège- a fait l’objet de plusieurs fictions, dont le scénario de 22 July, le film de Paul Greengrass. Indépendamment de l’intention criminelle, la présence de l’eau et l’isolement du lieu ont leur importance car, selon les témoignages des survivants autochtones, certains pensionnaires se seraient noyés par désespoir dans l’eau glacée.

© Netflix France
L’île d’Utoya

© Fifth Estate 2022.
Le pensionnat

La notion de prise d’otage est intéressante : non seulement les pensionnats étaient obligatoires – les parents réfractaires étaient punis de peines de prison- mais des milliers d’enfants sont morts dans leurs murs ou en tentant de s’en échapper. Une part de rage et de folie collective se serait-elle emparée de certains religieux comme les survivants le laisse entendre ?

 Quand les flashes de voyance des élèves ressemblent aux détails essentiels d’un tableau :

« J’ai eu deux mots qui me sont venus : noblesse et royauté « 

En tant que chef d’État du Canada, La Reine Elizabeth, peu de temps avant son décès, a fait l’objet d’une demande de réparations matérielles de la part des représentants des communautés autochtones. Considérée comme complice du système des pensionnats, sa statue a également été renversée en signe de protestation à la suite de la découverte des tombes…

© C.B.C News.
Le portrait de la Reine Elizabeth dans les salles de classes

 

© Guardian.
La statue d’Elizabeth II renversée par des autochtones à Winnipeg en juillet 2021.

 

Peter Pan, une référence doublement juste.

« J’avais l’impression d’un Peter Pan qui avait un peu cette malignité… »

Vous pensiez comme moi que Peter Pan était un aventurier, un bon petit gars qui ne voulait pas grandir et adorait voler au secours des enfants ? Cette version sympathique, popularisée par Walt Disney dans les années cinquante est pourtant aux antipodes du personnage d’origine…
Intriguée par l’expression bizarre « Un Peter Pan plein de malignité  »  j’ai découvert que le Peter Pan d’origine, né sous la plume de James Matthew Barry en 1911 était un tyran égoïste rêvant d’éliminer le plus grand nombre d’adultes possible. Et qu’il n’hésitait pas non plus à supprimer les enfants alors qu’ils grandissaient et voulaient quitter Neverland.
Ce n’est que progressivement, à travers la réécriture constante de son œuvre par l’auteur, que le personnage s’est métamorphosé jusqu’à devenir celui que nous connaissons.

Le Peter Pan original crée par J.M Barrie.

Peter Pan, Film d’ Herbert Brenon , Famous Players-Lasky Corporation, 1924.

 

EST-IL DANGEREUX DE DÉVELOPPER SON 6ème SENS ?

Nous sommes loin des fumées inhalées par l’Oracle de Delphes : la méthode de relaxation utilisée pour accompagner ces transformations est simplement basée sur la prise de conscience de l’air pendant la respiration. Inspirée par différentes techniques de développement personnel, elle aide à se centrer pour devenir plus réceptif. Les exercices proposés permettant de percevoir de nombreuses informations exactes, le seul danger -pour soi et pour les autres- est de les utiliser sans éthique.

C’est la raison pour laquelle j’ai élaboré cette charte de bonne conduite.

Comme pour atteindre les résultats de mes élèves, le 6ème sens doit être stimulé, je vous propose de commencer tout de suite car j’ai préparé – pour tous ! – un lieu mystère dont la photo est dans une enveloppe…

Voulez-vous tenter l’expérience ?  C’est par ici 

 

Bon exercice à tous et peut-être à bientôt,

Maud Kristen.

1) Pour comprendre les liens entre la voyance et la mémoire je vous conseille Proust Voyant le dernier livre de Bertrand Méheust qui établit un lien entre la célèbre « Madeleine » et les capacités extrasensorielles de l’écrivain ( Éditions Vue de l’esprit, 2023).

Que signifie Devenir l’autre afin de développer son 6e sens ?

Pourquoi mes élèves disent-ils parfois « je » -au lieu de « il » ou elle- alors qu’ils perçoivent l’histoire d’une personne dont la photo est cachée dans une enveloppe (1)

Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas se « concentrer » pour voir, mais plutôt faire le vide pour dépasser le jet continu de messages brouillés par le désir et la crainte.
Mais avec quelle partie de notre conscience recevons-nous une information, alors que nos sens ne peuvent pas y accéder ?
Le 6ᵉ sens semble en effet avoir besoin d’utiliser les 5 autres pour se déclencher… alors qu’ils ne peuvent être d’aucune utilité pour percevoir une « cible » cachée dans une enveloppe.

Ce sont plutôt les expériences sensorielles passées qui deviennent la banque de données dans laquelle le 6e sens viendra « piocher » …

C’est donc en combinant des fragments de leur mémoire que mes élèves fabriquent une perception extrasensorielle. Celle-ci ira chercher des couleurs, des formes, des bruits, des pensées et parfois même des odeurs déjà enregistrées dans leurs souvenirs.

Contrairement à une idée reçue, la voyance n’est pas une révélation importée de toute pièce de l’extérieur, c’est une reconstitution intérieure qui, même fulgurante, a besoin de matériaux. 

Les fragments de mémoire personnels, comme les pixels d’une photo, vont se combiner pour former une représentation de l’information recherchée, que celle-ci concerne quelque chose de matériel (comme une maison) ou d’abstrait (la situation entre deux personnes.)
Mais surtout, ce qui sert de « liant » entre ces pixels, comme le mastic entre les carrés de la mosaïque, c’est la sensibilité. Et la sensibilité est forcément subjective : Sans elle, pas de voyance possible.

La mémoire à laquelle je leur apprends à se relier, est à l’opposé de celle que nous sollicitons en étudiant : c’est une mémoire affective, émotionnelle, sensible et imaginative. Une mémoire qui réapprend à voir comme dans les rêves, ou comme dans nos souvenirs les plus anciens, ceux de notre petite enfance qui est chargée d’affectivité et de sensorialité. Je l’appelle la mémoire expérimentale… car elle implique d’utiliser ses sensations ou ses sentiments lors de la remémoration, parfois même en les exacerbant…

Une fois qu’ils savent se souvenir ainsi, ils rêvent plus intensément la nuit et deviennent beaucoup plus curieux du monde tout au long de la journée. Comme si les choses observées prenaient davantage de relief…

Puis vient la phase 2 : Sortir du « je » et apprendre à devenir « l’autre ».
C’est le moment où je leur enseigne comment incarner imaginairement d’autres formes de vie.

«Chamane » Alika Lindberg ©Maud Kristen

 

 

Pour « voir » il faudra d’abord devenir un écran vierge sur lequel des informations viendront s’écrire…  Et rien de tel pour apprendre à oublier son individualité que de faire voyager sa conscience dans d’autres peaux… dont certaines seront recouvertes d’écailles, d’ocelles ou d’écorce.

Incarner un végétal ou un animal : c’est un exercice proche de celle du mime ou du jeu de l’acteur, même si l’expérience recherchée n’est pas de tenter de leur ressembler extérieurement, mais au contraire d’expérimenter de l’intérieur le monde à travers leurs besoins, leurs craintes et leurs désirs propres…

Dernière étape avant les premiers exercices de clairvoyance, cette phase permettra de les réussir avec beaucoup plus de facilité et produira d’autres transformations profondes : développement de l’empathie, compréhension des conflits et adaptation à des situations inédites…
Moment charnière dans l’apprentissage, cette étape est pleine de surprises… qui seront l’objet d’un autre billet.

1) https://ecolemaudkristen.com/blog/?p=469 

Vos croyances sur l’intuition pourraient-elles changer ?

Cette petite voix au fond de vous est plus étonnante que vous ne l’imaginez…

 

Je suis très heureuse de vous présenter « L’enveloppe Mystère n°2 » un nouvel exercice de clairvoyance… qui va à l’encontre des idées reçues…
Des passants qui essayent de deviner le contenu d’une enveloppe et ont du mal à croire au résultat ? Des élèves qui découvrent des informations que j’ignorais au sujet une personne mystère ?
Et pour vous faire participer, je vous propose à la fin de cet article de tenter, vous aussi, l’expérience….

 

POUR DÉCOUVRIR LE SÉMINAIRE QUI COMMENCE BIENTÔT, CLIQUEZ CI-DESSOUS

COMMENT FAIRE POUR VOIR ?

Ne pas se « concentrer » mais vivre l’expérience comme un jeu…
Les passants qui étaient persuadés de raconter n’importe quoi ont fait mouche sur un point :

La photo était bien celle d’une chanteuse décédée… et même si ce n’était pas la bonne, ils auraient logiquement dû – vu la période – penser à une femme politique…

COMMENT ÇA MARCHE ?

Mais il y a un chemin à parcourir entre tomber à peu près juste et décrire de long en large la vie d’un homme dont on ne sait rien…
Pour y parvenir, mes élèves ont dû passer par plusieurs étapes :

– Ils ont appris à cultiver une forme de mémoire -que j’ai appelé la « mémoire expérimentale –
Il s’agit d’apprendre à se souvenir avec ses 5 sens, mais aussi avec ses émotions…
– Ils sont devenus capables de développer leur 5 sens intérieurement…

 

Odilon Redon, Les yeux clos (Wikipédia )

La vision intérieure ne passe pas seulement par la vue
« L’enseigne rouge du bistrot » mais aussi par le toucher– « les petits tortillons » de mèches que l’auteur avait sur la tête – et par l’ouïe -la musique classique, le piano-
Les informations se sont aussi exprimées à travers des sensations corporelles : les impressions désagréables au niveau du plexus ont permis de traduire le mal être et la tristesse…
– Une autre phase de l’apprentissage consiste à devenir l’autre

Rentrer dans la peau de « la cible » est indispensable : sans oubli total de soi, la clairvoyance n’est pas possible.
Pour vivre la vie de l’autre, j’apprends à mes élèves à mimer la personne mystère ou à interroger ses objets familiers ou sa maison : serrer son doudou dans les bras a permis à une élève de revivre les traumatismes de l’enfant battu…
Percevoir ce que la cible à « vu » -et traversé- permet de dessiner peu à peu son histoire : des grattes-ciel, de grands espaces, le bord de mer, l’Amérique, des maladies vénériennes, un plateau de tournage, etc. Autant d’éléments hétéroclites et précis.

Toutes les informations perçues durant le webinaire étaient elles aussi objectives ?
Comme il m’a fallu faire un choix au montage, je n’ai pas pu conserver certaines métaphores géniales comme : « J’ai vu de l’escalade, mais pas dans le sens de la montée, dans celui de la descente » qui résume le chemin de vie de l’écrivain controversé…
Des élèves avaient « vu » les peintures d’Egon Shiele -artiste obsédé par les femmes, également considéré comme un provocateur- dont les tableaux ont surgi comme un « miroir » des centres d’intérêts de la personne mystère.

Egon Schiele : Femme assise avec une jambe pliée (Wikipédia )

Parfois ces métaphores sont aussi des erreurs… pleines de sens : Un élève a entendu que l’auteur lui répondait en espagnol… alors qu’il s’exprimait en anglais. Mais les quartiers malfamés de Los Angeles qu’il fréquentait étaient majoritairement peuplés par des Latinos (l’anglais n’est devenu la langue officielle de la Californie qu’en 1986…)
Les exercices comportent aussi des erreurs, comme dans n’importe quelle matière.

Est-il dangereux de développer son 6e sens ?

Les exercices proposés à l’École ne donnent pas seulement une plus grande ouverture au monde, mais la possibilité de percevoir de nombreuses informations. Le seul danger -pour soi et pour les autres- est de les utiliser sans éthique.

C’est la raison pour laquelle j’ai élaboré cette charte de bonne conduite.

Est-ce que tout le monde peut développer son 6e sens ?

Oui, mes élèves sont enseignants, employés, commerçants, médecins, psychothérapeutes et peuvent aussi faire des métiers 100% « rationnels ».
Nous avons tous des capacités psychiques, mais pour dépasser l’intuition, elles doivent être stimulées.

… Comme promis, je vous propose de commencer tout de suite…

car  j’ai préparé – pour tous ! – une enveloppe mystère :

Voulez-vous tenter l’expérience ?
Découvrez ce que cache l’Enveloppe Mystère.

Maud Kristen.

Mais qu’est ce que l’Intuition ?

seminarie intuition - arbre intro

 

Mais qu’est ce que l’Intuition ?

Nous le savons…

Pour beaucoup d’entre nous l’Intuition, c’est une vérité cachée, trop timide pour se manifester et souvent réprimée.

Une vérité qui triomphe après coup et que l’on regrette de ne pas avoir écouté.

Car lorsqu’elle pointe son nez la raison s’empresse de la faire taire «  Qu’est ce qui te fait dire ça ? » « Tu es trop émotif (ve) » «  Sur quoi te bases- tu ? » sont les mots qui s’interposent entre Elle et Nous pour lui barrer le passage…

Mais comment démonter cette barrière de fausse sécurité qui nous prive d’une part de notre intelligence ?

L’intuition n’a pas qu’une seule définition et nous employons ce mot pour évoquer des niveaux de perceptions tellement différents…

Car quelle est la définition de l’Intuition ? Une année lumière sépare le petit frémissement -ce que j’appelle le ‘plexus-test’ lorsque nous percevons physiquement le danger ou le potentiel d’une situation- à la capacité de décrire, sans aucune information, sans aucun indice… une image cachée dans enveloppe close.

Impossible ? Justement non.

Car à l’Ecole, nous expérimentons le contraire.
Oui, l’Intuition s’apprend. Mais à la différence des jeux de logique il faut d’abord faire le chemin de la reconnexion. Retrouver ce continent effacé de notre carte intérieure… C’est ce que je vous propose.

Et les bénéfices de cette remise en liberté d’une part essentielle de nous-même nous accompagnent ensuite dans notre quotidien. Confiance en soi, discernement, mais aussi sentiment d’être davantage vivant (e), représentent des transformations profondes et bénéfiques. Pourquoi laisser à l’intuition le statut de petite voix en sourdine alors qu’elle est part la plus rapide et la plus adaptable de notre conscience ?
Nous n’avons rien à perdre à lui laisser reprendre sa place….

La Réponse est en Soi, second extrait

Novembre 2019 : C’est avec beaucoup de joie et de fierté que je vous présente le second extrait de mon webdocumentaire.

« La Réponse est en Soi »

En commençant l’écriture de mon web-documentaire consacré à l’éveil de la clairvoyance -et à ses implications sur le plan personnel et collectif- j’ignorais que je devrais analyser en profondeur les résultats stupéfiants obtenus par mes élèves.

Les très nombreux et nouveaux témoignages recueillis au fil des cessions mais aussi leur implication dans la connaissance (et la reconnaissance) du phénomène ont encore enrichi le projet, toujours en cours de réalisation…
Ce deuxième extrait de présentation donne à nouveau la parole à mes élèves….