Pourquoi ?

 

Pourquoi ai-je crée l’Ecole ?

L’Ecole Maud Kristen est l’aboutissement de plus de 30 années de travail en tant que voyante, auteur, et enseignante.

Le succès des séminaires que j’ai eu l’occasion d’organiser depuis 2008 avec des groupes d’une quinzaine d’élèves m’a convaincu de devoir rendre mon enseignement accessible à un plus grand nombre, tout en conservant un esprit sur-mesure. J’ai longuement travaillé pour imaginer et décliner, sous une nouvelle forme d’école en ligne les exercices déjà pratiqués avec succès . Au moment où beaucoup d’entre vous ressentent le besoin de développer leurs ressources intérieures pour faire face au monde en mouvement, j’ai décidé de proposer des formations à distance pour ne plus pénaliser ceux et celles qui ne pouvaient pas se rendre à Paris, à Bruxelles ou dans n’importe quelle autre capitale. Et pour ceux qui choisiront de travailler à plusieurs – parce que cela facilite l’apprentissage- j’ai imaginé une communauté à travers un forum privé. 

J’ai voulu cette nouvelle aventure parce que je suis convaincue de l’universalité des capacités psychiques mais aussi de leurs fonctions équilibrantes et enrichissantes.

 

Pourquoi développer son sixième sens ou pratiquer un art divinatoire ?

« Voir » permet de mieux s’orienter, mais aussi de développer son empathie, de prendre conscience de sa reliance au monde, et de vivre l’instant présent avec davantage de recul. Mon école à pour mission de vous conduire à la rencontre de cette part de vous même, qui vous permet de communiquer avec l’ensemble de l’univers.

Car une pratique  sereine et rigoureuse de la divination :

– nous économise une énergie inutile investie dans des projets qui s’avèreront des échecs.

– nous libère des ruminations logiques et inadaptées aux prises de décisions.

– nous autonomise pour faire face aux aléas de la vie.

– est la meilleure école pour apprendre à poser les bonnes questions.

– résiste aux préjugés, aux désirs et aux peurs qui nous égarent et renforcent notre difficulté à nous orienter au fil des ans.

En 2004, lors de mon voyage à Dharamsala, j’ai eu l’immense honneur de rencontrer Kuntrul Rinpoché, grand maître spirituel qui veille sur les oracles de sa sainteté le Dalaï Lama*. Alors que je l’interrogeai sur les  causes de ma clairvoyance spontanée , il me surprit en me répondant ce dont j’avais l’intuition confuse: l’état de clairvoyance n’est pas « paranormal ». C’est l’état naturel de l’esprit lorsqu’il n’est pas pollué par le mental. Retourner à la source de l’esprit pour ré-enchanter sa vie, en cheminant toujours vers davantage de vérité et moins d’illusion, voilà le programme de l’Ecole …

*Vers la page du documentaire cliquez ici

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’ORIGINE DE L’ECOLE : UN EXTRAIT DU GRAND ENTRETIEN AVEC PACOME THIELLEMENT :

Vers l’article complet

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Peut on apprendre à voir ?
 

PT : Peut-on apprendre à voir ou s’agit-il d’un don réservé à une minorité ? Comment apprend-t-on à voir ?

MK : Non, ce n’est pas un don, et ce n’est pas réservé à une minorité. La majorité d’entre nous a tendance à penser le contraire car de nombreux mystiques  – comme Marthe Robin- ou mère Marie Yvonne Aimée ont vécu des épisodes de clairvoyance et de précognition étonnants. La réalité, c’est que les capacités extrasensorielles sont une capacité universelle du vivant. Seulement voilà : au pays de Descartes, il n’y a pas si longtemps, dès que tu faisais un rêve prémonitoire tu allais voir un psychiatre ou tu imaginais  que tu étais un élu de Dieu…  Il y a maintenant  une troisième voie…
Les travaux de Ruppert Sheldrake, éminent biochimiste et biologiste  anglais ont permis de découvrir que les chiens étaient capables de clairvoyance ( 12) en sachant à quel moment leur maître allait revenir. Et même que certains perroquets pratiquaient la télépathie (13 ).
Je raconte souvent l’expérience de N’kisi, ce perroquet observé par Sheldrake. Le protocole était le suivant : il devait se livrer à un exercice de télépathie que consistait à décrire des photos que sa maîtresse tirait au sort et observait dans une autre pièce. Alors que la jeune femme regardait la photo d’une orchidée N’ksi s’est exclamé «  Oh la belle fleur ». Bien entendu, il y a eu toute une série de résultats positifs pour qu’il soit impossible de conclure au hasard. Si les capacités psychiques s’observent chez les mystiques – et pas seulement chrétiens – elles s’expriment chez tous les êtres vivants,  pour les orienter, les guider, les protéger.  Mais dans une certaine limite, bien entendu. Les chiens étudiés par Sheldrake  voient la réponse à des questions qui leur importent : le retour de leur maître. Pas si il est opportun d’investir dans un immeuble (rires)…
Ce qui est intéressant,  c’est que le sixième sens s’exprime aussi chez les humains en fonction de ce qui leur importe, nous allons y revenir un peu plus loin. J’ai découvert des choses passionnantes sur la manière dont la clairvoyance des autres s’exprime depuis que j’anime des séminaires d’éveil du 6ème sens. Depuis 2008, j’obtiens à chaque cession des résultats étonnants. Tellement étonnants que je ne m’y attendais pas moi-même. Lorsque j’avais soumis à un groupe la photo de la porte du garage de Marilyn Monroe ( et non pas de sa maison, qui aurait pu être reconnue) 80% des informations données par le groupe -tant sur la personnalité de la star que sur sa problématique affective avec Kennedy-correspondaient parfaitement au contexte. Les caméras de Stéphane Allix ont immortalisé ce moment. (14)
Il est arrivé des anecdotes très fortes pendant mes séminaires. Mes élèves, dont je précise qu’ils exercent  des professions sans rapport aucun avec la voyance, arrivent à capter des informations d’une grande précision : l’un deux a cité la ville de  Nice comme le lieu dans lequel serait décédé la propriétaire de la bague dont il observait la photo. … C’était exact !
J’arrive à ces résultats en leur faisant pratiquer des exercices de relaxation assez simples. Car contrairement à une idée reçue il ne faut pas se « concentrer » pour voir, mais plutôt faire le vide. Ce n’est pas facile. Mais j’ai quelques bottes secrètes pour faire taire le mental  et l’émotionnel, où plus précisément dépasser leur jet continu de messages brouillés par le désir et la crainte. C’est toute la différence entre vivre un embouteillage dans sa voiture et l’observer d’un hélicoptère…Ça change tout. Mais une fois qu’on a fait le vide,  une question mystérieuse demeure : Avec  quelle partie de notre conscience recevons-nous une information, alors que nos sens ne peuvent pas y accéder ?
C’est cette question qui est la plus passionnante. J’ai un début de réponse, très empirique, mais que Bertrand Méheust  partage (15) (16).
C’est comme si le 6ème sens, pour se mettre en marche devait se servir des 5 autres. Le problème, c’est que les 5 autres, pour avoir une idée de l’image qui est cachée dans une enveloppe ou des sentiments que quelqu’un te porte, ils ne vont pas t’être très utiles. En fait, ce sont leurs expériences passées qui vont te servir de banque de données. Je m’explique : c’est en combinant des fragments de ta mémoire que tu fabriques une perception extrasensorielle.  Elle ira chercher des couleurs, des formes, des bruits, des pensées et parfois même des odeurs déjà enregistrés dans tes souvenirs. Contrairement à une idée reçue, la voyance n’est pas une révélation importée de toute pièce de l’extérieur, c’est une reconstitution intérieure qui, même fulgurante, a besoin de matériaux.
Les fragments de mémoire personnels, comme les pixels d’une photo vont se combiner pour former une représentation de l’information recherchée, que celle-ci concerne quelque chose de matériel (comme une maison) ou d’abstrait (la situation entre deux personnes.)
Mais surtout, ce qui sert de « liant » entre ces pixels,  comme le mastic entre les carrés de la mosaïque, c’est la sensibilité. Et la sensibilité est  forcément subjective. Sans elle, pas de voyance possible.
Apprendre à Voir est un paradoxe puisqu’il s’agit 1°de découvrir  sa subjectivité, 2° de réaliser qu’elle est  intelligente, 3° de  constater qu’elle permet d’atteindre une certaine objectivité.
 Inutile de te dire que chaque psychisme à son style. Ce qui nous constitue psychologiquement, socialement et culturellement se révélera plus ou moins efficace pour répondre avec nuance et précision à la question posée. Et plus nous aurons vécu, lu, appris, observé, ressenti et plus nous serons capables de « voir » avec cohérence et finesse. Ce qui compte, c’est la richesse de la mémoire.

Et cette richesse, elle se stimule et s’exerce aussi. Au départ, ce que j’enseigne à mes élèves, c’est à se souvenir. Car la mémoire que je convoque est à l’opposé de celle que tu sollicites lorsque tu étudies. C’est une mémoire affective, émotionnelle, sensible et imaginative. Une mémoire qui réapprend à voir comme dans les rêves, ou comme dans nos souvenirs les plus anciens, ceux de notre petite enfance. Ces exercices sont tout à fait rééquilibrants. Toute notre éducation nous amène à étouffer un pan entier de notre conscience. Nous apprenons à rationaliser en quantifiant tout ce que nous traversons. Cela dévitalise totalement notre perception des choses. Pour apprendre à voir, il faut apprendre à ré-enchanter le réel.
C’est le premier bénéfice. Tu ne vis plus au même niveau; Ce que tu regardes, ce que tu sens, ce que tu entends devient beaucoup plus présent.
Une fois que mes élèves sont capables de se souvenir comme cela – et ça va assez vite – ils se mettent en général à rêver plus intensément la nuit, ou à être beaucoup plus curieux du monde tout au long de la journée. Comme si les choses observées prenaient un certain relief.
Alors on passe à la phase 2. Sortir du « je » et apprendre à devenir « l’autre ». Je leur apprends à rentrer dans d’autres formes de vie. Dans mon nouveau programme que j’ai préparé avec tellement de soin que j’ai pris neuf mois de retard (!) je vais consacrer davantage de temps à cet exercice car il est très important. Voir, c’est devenir ta cible. Tu n’as pas d’autres moyens. Moi qui te parle, aujourd’hui je suis devenu un local commercial à rénover (il fallait bien que je le visite à distance pour donner mon avis !), l’associé quinquagénaire en burnout d’un de mes clients, et aussi une petite fille de 6 ans désespérée pas le décès de son chat. Tu vois, je vais bien, mais inutile de te dire qu’en 28 ans j’ai pris toutes les formes et fait psychiquement plusieurs fois le tour de la Terre !
Il semble que ces exercices, au lieu de dépersonnaliser, permettent au contraire de mieux se comprendre et s’affirmer. Certains élèves m’ont confié que pour la première fois de leur vie ils avaient été capables de dire « non » et de s’affirmer là où ils en étaient autrefois incapables.

P.T. Oui parce que, contrairement au préjugé qui voudrait que la connaissance nuise à l’action parce qu’elle nuirait à la spontanéité, il faut voir cette dernière comme le produit ou la synthèse des connaissances accumulées sur des expériences passées. Plus on « voit », plus on se transporte dans la psyché d’autrui, plus on sait. Et plus on sait, mieux on peut agir « spontanément ».

MK : C’est normal, si  je suis capable de devenir l’autre, je suis moins menacée dans mon petit moi. Et ce n’est jamais très difficile de devenir l’autre. Ça passe tout seul. Comme la mémoire a été modifiée, transformée, boostée, il n’y a aucun problème. Et lorsque les élèves se sont sentis assez profondément Aigle, Cactus, Fourmis… on peut passer à la télépathie, à la clairvoyance et à la précognition.  C’est le grand saut, c’est la phase Trois.
Ils connaissent les exercices de relaxation qui les déconnectent du mental, ils ont à disposition une mémoire enrichie, ils savent se projeter dans l’autre :  Ils sont donc prêts pour raconter la vie du propriétaire d’un bijou, l’histoire d’un lieu, et deviennent même capables  de savoir quelle image – ou quel film- je suis en train de regarder. Ils sauront ensuite découvrir dans quel lieu – tiré au sort – je  me rendrai à une date et une heure précise. L’étape d’après leur permettra de décrire la vie de personnes  dont ils n’auront que les initiales, l’évolution d’un projet, et bien d’autres choses encore…

Mais il y a une autre façon d’apprendre à voir : – c’est l’étude d’un alphabet  divinatoire. Oser se dire que la réponse est dans un lancer de pièces ou une carte que notre main choisit face cachée, c’est une expérience déroutante. En tirant mon premier Yi Jing, je me suis dit que la réponse, malgré sa justesse, ne pouvait être due qu’au hasard. Quand on connaît la cohérence des tirages de Yi Jing ou de  Tarot, on est vite obligé de se rendre à l’évidence : une part de nous-même, si elle rentre en intelligence avec les symboles, intercepte des messages tout à fait clairs, satisfaisants… Il suffit d’un peu de patience et d’un bon apprentissage.

PT : Longtemps, pour moi, le Tarot était un objet de contemplation et de réflexion, un réservoir d’images aux significations multiples, un jardin de symboles. Je l’aimais comme j’aimais la poésie, ou la musique. Grâce à toi, j’ai acquis une connaissance pratique du Tarot – et je l’utilise notamment dans mon écriture. J’ai appris à ne pas m’en laisser compter par une pseudo-ambiguïté des cartes qui est une manière de rester complaisant avec nos idées initiales – accommoder la réalité pour qu’elle continue à ressembler à nos illusions. Je m’explique. Un « mauvais » lecteur de Tarot voudra faire dire à la carte ce qu’il a envie qu’elle dise : il forcera son sens, obligera la carte à être plus équivoque qu’elle ne l’est. Il tirera la Maison-Dieu et décrétera qu’il va vers la gloire. Tu m’as appris à cesser d’agir ainsi et à écouter ce que dit vraiment la carte : sa signification précise sur le moment, sa parole « claire ».

MK : Ce qui cause les échecs, ce sont les projections que nous faisons sur les images en refusant d’apprendre précisément le sens des symboles.
Si une part intuitive existe dans une lecture, les Oracles ne sont pas de simples supports projectifs, comme la surface réfléchissante de l’ongle. Les oracles  possèdent leur dynamique propre, leur structure particulière, exactement comme des langues. Les symboles se conjuguent et on ne peut pas leur faire dire n’importe quoi.
Nous devons apprendre à traduire en mots, une réponse qui est en images. C’est un exercice rigoureux et logique, pas un rêve éveillé…même si des informations de clairvoyance pure s’ajoutent à l’interprétation purement symbolique d’un Tarot…
Une autre cause courante d’échec, c’est aussi la multiplication de tirages sur une question identique.

Un acte divinatoire doit ressembler au geste d’un calligraphe japonais : un seul jet, sans reprise.
J’enseigne à mes élèves à combiner l’intuition avec le respect du sens symbolique. La dernière cause d’erreurs, la plus fréquente, c’est l’incorrection des questions posées. Pour décrypter le message des oracles, il faut leur donner le moyen de  nous répondre. Et la qualité de leur réponse ne dépend …que de la qualité de notre question. Tout va bien quand elles sont pointues comme des flèches : elles atteignent leur cible et la réponse est limpide.
Toute la difficulté, quand on travaille seul, c’est d’y consacrer le temps nécessaire. J’ai dû y passer des années entières. J’ai tout noté, analysé, vérifié et comparé. J’ai appris à me perfectionner sur le terrain, grâce à la pratique.

 

 

 

 

 

 

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