Séminaire clairvoyance : Réussir son exercice (réservé aux élèves du séminaire)

Je vous propose ici la synthèse des erreurs les plus courantes et mes conseils pour y remédier.

– L’INHIBITION : ne rien écrire -ou dessiner- par peur de se tromper, l’impossibilité de se lancer, la certitude négative, la peur d’écrire n’importe  quoi.

Les remèdes : 1°) Imprimez systématiquement la photo de la cible et « visitez » là avec votre mémoire expérimentale et votre imagination comme vous l’avez fait dans certaines images ou avec certains animaux et végétaux de notre période préparatoire. Commencez par fermer les yeux poser-là sur votre front ou sur votre plexus. Soyez attentifs aux premières images (s’il y en a) qui apparaissent au fond de vous et notez-le. S’il n’y en a pas, utilisez votre mémoire expérimentale pour dialoguer avec la cible. Acceptez d’écrire des phrases qui vous semblent incohérentes, concentrez-vos sur vos émotions. Si vous ne savez plus comment faire, n’hésitez pas à visionner à nouveau les leçons de 1 à 7. Tenter ensuite d’appliquer la méthode en « visitant » de nouveaux lieux, ou à « devenir » les nouveaux animaux ou végétaux de votre choix. (À vous de trouver des images qui vous inspirent ou à demander à vos amis de vous en proposer…)

– LA FAUSSE ROUTE LOGIQUE :

C’est le réflexe « Columbo » : Ne cherchez pas à faire parler le peu d’indices que vous pouvez avoir à la vue des cibles : J’en parle longuement dans les vidéos pédagogiques : Interdisez-vous toute déduction logique… Que ce soit de tenter de deviner mon intention (j’aurais choisi cette cible plutôt qu’une autre pour telle raison ou telle autre, etc..) ou encore en cherchant trop vite à conclure.

Mon conseil n°1 : Au lieu de vous précipiter pour associer vos ressentis et découvrir un résultat qui ne surgira pas d’un coup, mais que vous devrez, au contraire construire peu à peu, phrase après phrase, continuez à développer vos perceptions comme je vous ai appris à le faire à travers un jeu de questions … Restez sur vos sensations et sur vos émotions seulement. Éliminez tout ce qui est du côté de la déduction.

Mon conseil n°2 : a) Pour faire taire le mental, ne commencez pas par regarder la cible, car la vue est le sens de la « mise à distance » par excellence, cette mise à distance qui interdit au mécanisme de clairvoyance de se mettre en route.

b) Commencez par l’odorat car ce que nous sentons nous implique entièrement sur le plan émotionnel. (Voir la photo d’une décharge à ordure n’est pas agréable mais la sentir ne permet plus la même neutralité…) et posez-vous la question « qu’est-ce que je sens » puis interrogez l’ouïe « qu’est-ce que j’entends » et le toucher « qu’est-ce que je touche » (et le goût si la cible s’y prête.)

Et enfin, je sais que beaucoup d’entre vous ont du mal à suivre le rythme déjà plus lent que ce qui avait été prévu. Rien ne vous oblige, même si vous téléchargez votre leçon, à la visionner immédiatement. Mieux vaut faire les exercices à votre rythme, en conscience, dans les meilleures conditions que de vous précipiter…

Tout est une question de disponibilité… et de feeling.

À très vite !

Maud Kristen

Et surtout : lâchez-vous !

clairvoyance - saut

Tutoriel N°2 – Séminaire Intuition : Comment évacuer les sensations parasites après un exercice ?

Vous avez terminé un exercice et vous n’arrivez pas à vous débarrasser des sensations qu’il a laissé en vous ?

Le pouvoir purificateur de l’eau est bien connu : je vous propose de l’utiliser.

Choisissez un soin lavant pour la douche et un shampoing dont le parfum vous réconforte. Idéalement, ne l’utilisez que pour cet usage. Fermez les yeux. Debout sous le jet de la douche, laissez l’eau couler du sommet de votre crâne tout le long de votre corps. Imaginez la couleur dorée. Dirigez ensuite toute votre attention sur vos sensations au contact de l’eau. Suivez son trajet en commençant par le haut de votre crâne, puis par les épaules, les bras, les jambes et enfin les pieds. Déplacez votre conscience sur les différentes parties de votre corps en contact avec l’eau. Savonnez-vous de la tête aux pieds en insistant sur le crâne, les mains, les pieds. Pendant ce temps, visualisez les images résiduelles qui vous envahissent en train de se dissoudre, emportées par l’eau et le savon. Visualisez toutes les sensations qui vous gênent, vous perturbent comme des images holographiques qui s’évanouissent, diluées par l’eau avant d’être aspirées par le siphon. Rincez-vous ensuite abondamment. Durant cette dernière phase, gardez toujours les yeux fermés et imaginez une lumière blanche (ou pale bleu) tout autour de votre corps et de votre tête.

Ouvrez les yeux et séchez-vous avec soin.

Reproduisez l’opération si les sensations résiduelles persistent.

Maud Kristen

Tutoriel n°1 Comment cultiver sa mémoire expérimentale ?

COMMENT CULTIVER SA MEMOIRE EXPERIMENTALE ?

Annexe aux travaux pratiques de la leçon n°1et de la leçon n°2

Bonjour à tous,

Pour évaluer vos remémorations je vous propose un exercice.

Il consiste à classer dans 3 boites différentes les phrases de l’exercice de remémoration « Votre premier souvenir d’école » d’Annick, 45 ans fleuriste.

  • A Gauche, « la bonne boîte » celle de la mémoire expérimentale.
exercice memoire
  • A Droite « la mauvaise boite » celles des souvenirs, ordinaires.
exercice memoire
  • Au centre la boîte des informations neutre, à creuser en interrogeant vos ressentis pour les rendre plus personnels.
exercice memoire

Annick : Je me souviens d’une rentrée scolaire dans une nouvelle école , ce devait être en CE2, ma famille venait de déménager. L’école se situait en région parisienne, en banlieue ouest, dans le 92, à la frontière de Nanterre. Le bâtiment en brique rouge m’a tout de suite fait peur. Le hall était immense, avec un fresque très colorée et monumentale, un peu effrayante, qui représentait je ne sais plus quoi au juste, des visages d’enfant, et un arlequin qui me semblait menaçant. C’était une peinture assez laide dans le style année 30. Nous arrivions de Normandie, nous avions quitté un village pour se retrouver là car mes parents étaient commerçants et ils venaient de s’y installer. L’école de B… était une école de campagne. J’ai encore dans les oreilles les cris de tous les enfants, dans ce hall plein d’écho. J’ai eu un choc, j’étais tétanisée. La banlieue parisienne n’a rien à voir avec la campagne. J’ai embrassé ma mère en ayant l’impression que je ne la reverrais plus, elle sentait bon l’eau de Cologne. Je crois que j’ai pleuré. C’était pas la joie. Je ne comprenais pas ce que je faisais là. La cour de récréation faisait 10 fois la taille de celle de mon ancienne école. J’étais perdue. A un moment j’ai sentit une main sur mon épaule : c’était mon cousin Paul, qui était deux classes au dessus de moi. C’était mon modèle . A ce moment là j’ai été un peu rassurée à l’idée qu’il serait là mais je suis restée triste. C’et comme si j’avais su que je ne serais jamais heureuse dans cette ville qui sentait le bitume et les pots d’échappement. Il faisait très chaud pour un début septembre, je transpirais …

 

Que pensez-vous de ce récit ? Prenez votre cahier et divisez votre page en trois colonnes :

Ecrivez dans la colonne de gauche ce que vous pensez devoir classer dans « la bonne boîte », celle de la mémoire expérimentale.

exercice memoire

Ecrivez dans la colonne de droite ce que vous pensez devoir classer dans « la mauvaise boîte ».

exercice memoire

Au centre, recopiez dans la « la boîte neutre » les phrases qui mériteraient d’être « creusées » pour devenir plus profondes, plus vécues, et plus personnelles.

exercice memoire

C’est à vous !

Découvrir ma correction de l’exercice.
Attention, à n’ouvrir avec le mot de passe – qui vous a été donné – qu’après avoir fait vous-même la remémoration de votre premier souvenir d’école
Maud Kristen