Clairvoyance, cartes et oracles : Comment se relier à son 6e sens ?

Avez-vous regretté de ne pas réussir à canaliser votre intuition ?
Si vous avez envie vous connecter à votre 6e sens sans savoir comment faire ni par où commencer, ou si les résultats que vous avez obtenu en tirant les cartes vous ont bluffé(e) – mais parfois frustré(e) – je vais partager ici mes découvertes issues de 36 années de recherche et de pratique…
Et vous proposez quelques conseils pour progresser : Comment se relier à son 6e sens ? Comment choisir un jeu de cartes ? Quel est le meilleur jeu divinatoire ? Comment effectuer et interpréter un tirage ?

Comment se relier à son 6e sens ?

Depuis la nuit des temps, les humains ont remarqué que de précieux messages leur parvenaient à travers des rêves, des visions ou de simples intuitions. Ils semblaient échapper aux lois ordinaires de l’espace et du temps.
Mais d’où venaient-ils ?
Comme la conscience humaine « normale » ne pouvait pas communiquer sur commande avec la dimension dans laquelle ils étaient cachés, les hommes inventèrent des adaptateurs pour leur permettre de s’y relier.
Nos ancêtres ont employé deux voies pour y parvenir. Aujourd’hui, nous n’en avons pas vraiment découvert de nouvelles : mais nous avons poursuivi leur œuvre…

« Voir » la voie royale ?

La première consiste dans le fait d’élargir la conscience ordinaire en la modifiant : transe plus ou moins légère, prise d’hallucinogène, hypnose ( mais pas seulement, nous y reviendrons dans un prochain article).
Semblant traverser l’espace et temps chaussée de bottes de 7 lieues, la voyance éblouit. Rien ne saurait la remplacer. Elle fascine ceux qui en sont témoins.
La clairvoyance (1) et la précognition que l’on regroupe sous le nom de « voyance » permettent de décrire des lieux inconnus comme s’ils avaient été visités ou de parler d’une personne dont il est possible de dépeindre l’attitude et les caractéristiques les plus intimes en ne connaissant rien d’elle bien avant de l’avoir rencontrée. Et plus surprenant encore : il est possible de s’y initier (2)

John Collier,
La prêtresse de Oracle de Delphes antique
( Wikipédia )

En ce qui concerne le futur, elle intercepte ce qui va compter et durer, comme une histoire amoureuse marquante, un nouveau lieu de vie, une vocation.
Devant la photo d’un enfant au bulletin scolaire aussi satisfaisant que dépourvu de la moindre aspérité, j’avais dit un jour à son père qui s’en inquiétait « il va regarder le ciel bien souvent ce petit garçon ». Presque 20 ans plus tard, il termine sa thèse d’astrophysique.
Parfois, elle capte des évènements périphériques pour en marquer d’autres, plus importants « Je vous vois avec un chat noir et blanc sur les genoux. A vos côtés il y a une femme rieuse
et vous la tenez par le cou, c’est très joyeux »
Arrivant le premier dans la vie du monsieur, le chat a pris sa place sur le canapé. La dame ne tarda à les rejoindre… après avoir acheté après la maison d’à côté.
Si ces messages sont si forts, c’est qu’ils s’expriment à travers des mots. Et les mots sont un langage plus immédiat que celui des symboles.
Étranges perceptions qui ressemblent à des souvenirs qui se préciseraient peu à peu…
Parfois, certaines métaphores sont le filtre par lequel les informations perçues « passent » ou plutôt se reconstituent.
Magique, d’accord.

Mais la voyance pure est-elle vraiment le bon outil pour choisir entre trois agences immobilières ou deux formations en naturopathie ?

Pas forcément. Car elle besoin d’élan et de liberté.
D’inspiration. Et n’est pas toujours facile à convoquer sur commande pour certains sujets.
C’est pour cette raison que nos ancêtres employaient déjà une deuxième voie pour dialoguer avec l’invisible : on parlerait aujourd’hui de laisser s’exprimer l’intuition.
Celle-ci consiste à recueillir des messages à travers des signes.
Au départ, des devins ont posé des questions en étudiant les réponses à travers des éléments naturels comme les éclairs ou le vol des oiseaux (3). Mais ils ont rapidement découvert qu’il était possible de communiquer plus directement à l’aide d’alphabets symboliques. Il n’était plus question d’élargir la conscience humaine, mais au contraire de la « débrancher ».
C’est la raison pour laquelle, lorsque les anciens tiraient des tiges d’achillée pour obtenir un hexagramme du Yi-Jin, ou choisissaient des Runes (4) ou des cartes du tarot, ils devaient le faire inconsciemment, comme dans  La Tireuse de Carte, ce tableau de Lucas Van Leyden

La Tireuse de cartes, Lucas van Leyden, ( XVIe siècle) CC BY-SA 4.0 Wikimedia Commons

Encore aujourd’hui, nous tirons toujours les cartes faces retournées.

Mais aujourd’hui les tarots et les oracles ont une réputation mitigée.
Ils n’ont ni la grâce ni le prestige de la « voyance pure ». Il faut les mélanger, les retourner, puis laborieusement, les faire parler…
Les cartes sont victimes de deux légendes opposées : d’un côté il serait trop facile de les apprendre ou de les utiliser comme support pour palier à un manque d’inspiration, de l’autre les indications données dans les manuels à la rubrique « interprétation » semblent difficiles à faire coïncider avec la question posée.

Les cartes n’ont-elles vraiment rien à dire ou leur message est-il si compliqué qu’il vaut mieux ne pas les interroger ?

Disons que la façon dont elles sont arrivées jusqu’à nous les a privées d’une partie de leur sens…
Et que certaines manières de les utiliser n’ont rien arrangé.
Même mal comprises et interrogées sans les précautions nécessaires, elles arrivent parfois à nous annoncer l’ issue défavorable d’une question qui nous tenait à cœur.
On se rend compte ensuite qu’elles avaient raison.
C’est cette peur d’apprendre ce que l’on ne veut pas savoir qui nous fait avoir avec elle un lien empoisonné, nous y reviendrons.

Comment choisir les meilleures cartes ?

Les tarots et les oracles sont des maquettes de l’univers qui doivent pouvoir décrire n’importe quelle situation dans le monde matériel.
Dans l’antiquité, d’autres alphabets divinatoires avaient déjà vu le jour, comme les Runes ou le Yi-Jing.

Les runes anglo-saxonnes selon du runologue Georges
Hickes ( Wikipedia )

Diagramme des hexagrammes du Yi-Jing appartenant à Gottfried Wilhelm Leibniz.( Wikipédia )

un assez grand nombre de symboles pour pouvoir raconter n’importe quelle situation possible, exactement comme les 26 lettres de l’alphabet permettent d’écrire les messages les plus divers – du bon usage du local à poussettes de l’immeuble en passant par l’essai philosophique ou la déclaration d’amour enflammée – 20 consonnes et 6 voyelles suffisent à tout exprimer 😉

Quand certains d’entre vous me demandent quel est le meilleur jeu de carte divinatoire…

Je leur réponds qu’il faut tout d’abord choisir un jeu qui, comme l’alphabet, permet de tout raconter. Cela signifie qu’il doit avoir plusieurs niveaux de lecture de manière à pouvoir répondre à des questions aussi différentes que « quelle serait la voie où je pourrais m’épanouir », « quels sont les sentiments de Pierre pour moi », mais aussi d’autres plus concrètes comme « vais-je obtenir un prêt pour acheter cette maison ».

Les tarots ou certains oracles traditionnels, comme l’Oracle de Belline,  possèdent ces spécificités.
Conçus par des érudits en mythologie, en astrologie, inspirés par des courants spirituels et ésotériques appartenant à différentes traditions et influencés par l’humanisme, leur structure symbolique permet de raconter n’importe quelle « histoire » pouvant se produire dans le monde matériel.

Lorsque vous venez d’acquérir un oracle, je vous conseille de faire une expérience  :
1° posez-lui une question ( même si elle n’est pas très importante ) dont vous aurez la réponse rapidement.
2° Notez la pour ne pas l’oublier.
Si elle s’avère fausse il peut y avoir deux raisons principales : l’architecture de l’oracle est inadaptée (car davantage conçue pour le développement personnel que pour la divination ) … ou vous n’avez pas respecté certaines règles essentielles au moment de tirer les cartes.Nous allons justement y revenir dans quelques lignes 😊
Pourquoi les cartes du Tarot paraissent si compliquées ?

Créer à une époque où leur usage devait être caché comment interpréter leurs images et le nom parfois mystérieux de certaines lames ?
Pour comprendre leur signification, nous devons nous souvenir que ses cartes se présentent à nous codées par ceux qui les ont inventés…
La raison en est simple : après avoir été consulté pour prendre les décisions les plus officielles – quand partir en guerre, aller la chasse, désigner un chef (5) – pendant toute l’antiquité, les pratiques oraculaires furent ensuite interdites en occident, et ceux qui les pratiquaient menacés de mort.
Pour survivre, il leur fallu disparaître, ou plutôt faire semblant.
Les Tarots se sont déguisés… et tellement bien qu’il a fallu quelques siècles pour retrouver leur sens caché (j’y reviendrais dans un prochain article).

Il y a maintenant 40 ans, lorsque j’ai tenu mon premier jeu de tarot dans les mains, j’ai fait comme presque tous ceux qui les découvre : j’ai interprété mes tirages en fonction de ce que leur image et leur nom évoquaient en moi.
Je me suis contentés de leur faire dire ce que je croyais y voir.
Résultat : j’ai appris pas mal de choses sur moi, mais jamais rien de juste sur la question que je posais.
Fabuleux outils de projection psychologique, elles me confrontaient à mes représentations mais ne répondaient pas aux questions qui m’intéressaient vraiment : celles qui concernait l’évolution future d’une situation ou la meilleure stratégie à
adopter.
Dès qu’elles ne me disaient pas ce que je voulais entendre, je forçais leur sens dans la direction de mes désirs. J’ai déchanté.
J’ai rapidement compris qu’elles avaient leur signification propre, et que, comme celui des mots, ce ne serait pas à moi d’en décider.
C’est ce que presque tout le monde fait : je me racontais que les pires cartes ( sur le plan divinatoire, car toutes les lames peuvent être plus ou moins positives sur le plan spirituel ) annonçaient finalement un succès, peut-être un peu plus compliqué que prévu etc…
En vain. J’ai vite compris que je m’égarais.
J’ai alors pensé à la manière dont Champollion avait déchiffré les hiéroglyphes avec la Pierre de Rosette (6). Le même décret avait été gravé sur celle-ci en grec et en égyptien : expert en grec ancien il compara les deux textes… et commença à résoudre l’énigme de la langue des pharaons.

Pas besoin d’être expert en quoi que ce soit pour appliquer la méthode que j’ai imaginée : puisque le sens des cartes ne se résumait pas à ce que je voulais leur faire dire et que les significations proposées n’étaient pas suffisamment éclairantes à mon goût, j’ai décidé de tout reprendre à zéro. J’ai procédé de manière empirique : j’ai posé des questions précises, j’ai noté leurs réponses… que j’ai comparées ensuite avec l’évènement tel qu’il se produisait.

J’ai répété cette opération des milliers de fois, pendant des années après avoir rempli une bibliothèque entière de cahier sur lesquels j’avais recopiés mes tirages.

Tout noter…. Et comparer…

Pas de doutes, les cartes captaient ce qui était en train de se « fabriquer » souterrainement avec l’univers : les accomplissements possibles ou les chemins barrés.
Mais la prise de conscience que cela pouvait produire en moi était également en mesure, dans certains cas, de modifier ce qui adviendrait.
Elles sont devenues mes meilleures amies et conseillères.
Avec cette méthode, le sens de chaque lame s’affinait…
Là où la théorie ne m’avait rien apporté, la pratique éclairait tout.
La réponse à ce que Tempérance ou l’Arcane sans nom signifiaient vraiment n’était pas dans aucun manuel : je la découvrais lorsque les évènements arrivaient.

Ce sont les réponses données par les évènements tels qu’ils allaient se produire qui m’ont fait comprendre le vrai sens des cartes.
Sur la base de ces découvertes, que j’ai construit l’enseignement que je propose aujourd’hui.


Avec l’Oracle de Belline, j’ai procédé de la même façon et j’ai découvert tout autre chose…

Quelques cartes de mon oracle préféré… ©Maud Kristen.

Dès ma rencontre avec lui, j’ai eu une intuition : celle que ces dessins étaient, comme ceux du tarot, des images « spéciales » dont chaque détail avait un sens.
Si j’ai été bluffée par la justesse de ses réponses dès le premier tirage, j’ai vite trouvé qu’il exagérait : les cartes nouvelle + ruine + procès pour prédire … une lettre du syndic demandant de retirer les canisses posés sur le balcon, c’était trop !

nouvelle, ruine, procès, Oracle de Belline.

Les perpétuelles calamités que ses cartes annonçaient ressemblaient aux titres alarmistes des journaux people qui racolent le lecteur pour finir par raconter des histoires sans importance.
Puis, j’ai compris d’où venait le problème : il avait un double niveau de lecture
Fidèle à la tradition ésotérique, le Mage Edmond – son véritable créateur au XIXe siècle – voulait réserver le sens des cartes à des initiés.
Si les cartes du Tarot de Marseille avaient su attirer l’attention de chercheurs, l’Oracle de Belline ( le nom du voyant qui l’a retrouvé dans les années soixante ) et ses dessins grossiers n’avaient jamais suscité les mêmes investigations.

Mage Edmond @ Maud Kristen.

J’ai suivi mon intuition qui m’a conduite bien plus loin que ce que j’avais imaginé : Edmond, sous ses allures de mage illuminé était un maître en ésotérisme : mes recherches m’ont permis de découvrir les clefs cachées de l’oracle, qui pour certaines, changent les sens des cartes…
J’ai également compris qu’il l’avait «  piégé » pour ceux et celles qui le consultaient sans précaution… ce qui pouvait fausser ses réponses.
C’est la raison pour laquelle j’ai découvert un protocole pour limiter ce risque.

En résumé : Les cartes ne sont pas de simples « supports » comme une boule de cristal : chacune d’entre elle a un sens qu’il ne faut pas apprendre par cœur mais dont il faut intégrer le sens : l’apprentissage doit aboutir à la possibilité de traduire en mots une réponse en images.

👉Mon conseil lorsque vous posez une question au Tarot ou à un oracle : N’oubliez pas que l’interprétation d’un tirage est d’abord un exercice de traduction symbolique, même si des informations de clairvoyance pure s’ajoutent ensuite à l’interprétation.
Notez le tirage obtenu sur un cahier. Si l’évolution véritable de la situation, ne correspond pas au tirage obtenu, c’est parce que la signification des cartes a été oubliée ou mal comprise…

C’est la raison pour laquelle, dans les webinaires (7) dédiés à l’apprentissage du tarot ou de l’Oracle de Belline, je passe ma méthode au banc d’essai : les élèves posent des questions personnelles dont la réponse sera connue pendant la durée du séminaire. Si c’est une question sur une personnes étrangère au groupe – et qui a donné son accord pour servir de cobaye – il nous arrive parfois de téléphoner à l’intéressé pour confronter leur interprétation avec la situation présente : suspense garanti pour les élèves qui se préparent ainsi aux conditions d’une consultation…
D’ateliers en ateliers ils peuvent ainsi mesurer leurs progrès avec objectivité.

👉 Comment faire pour prendre confiance en vous ? La première des règles, avant de parler du futur, est de s’assurer qu’il est vous possible de percevoir le présent.
Avant de vous lancer dans des prédictions, posez une question sur la situation telle qu’elle est aujourd’hui. Cela vous permettra de vérifier que vous êtes bien connect(é)e en découvrant la réponse.

Nous sommes un pôle d’énergie en perpétuelle action, dont le champ magnétique produit des turbulences et des résonances particulières, que notre intuition capte à travers les cartes.
Même s’il existe des théories sur les synchronicités et que la physique quantique en propose également, personne ne sait vraiment comment ce prodige est possible. Il arrive également que les cartes se trompent, comme tout autre système de prévision. Elles ne sont pas une science exacte, mais un art.
Ma méthode n’est pas de proposer une énième définition théorique de chaque carte mais de transmettre ce qu’elles m’ont appris : une  façon bien à elles de s’exprimer
Et il existe des règles à respecter…

Comment tirer les cartes ?

En croix, en pyramide, en utilisant les 12 maisons astrologiques… Quel est le bon tirage ?

Avant de pratiquer toutes les méthodes de tirages possibles pour répondre à vos questions, commencez par revenir à ce que vous êtes en train de faire au moment où vous apprêtez à les interroger. Ne banalisez jamais cet instant durant lequel « deux mondes » vont se rencontrer : Le monde de la matière et celui de l’invisible.

Comment tirer les bonnes cartes ?

Que vous considériez que c’est votre inconscient ou votre guide qui choisit les cartes, pensez qu’un acte divinatoire est un acte merveilleux : que des morceaux de cartons tirés sans les voir puissent prédire les chances de réalisation d’un projet ou nous conseiller la bonne voie s’écarte de la réalité ordinaire.
Chaque tirage de cartes est une porte qui s’ouvre pour accueillir des informations justes qui vous sont données.
Chaque tirage de carte qui « marche » vous prouve que vous êtes reliés à bien plus grand que vous.
Tout le monde semble l’avoir oublié mais ce moment où vous choisissez les cartes est la clef de voûte de l’opération.

Plus encore que la justesse de votre question, c’est de sa qualité dont dépendra la réussite de votre tirage.

Si suivre un chemin spirituel demande de faire en conscience les actes du quotidien, dialoguer avec l’invisible en demande encore davantage.
Évaluez la qualité du silence, à l’intérieur de vous, au moment où vos mains se dirigent vers les cartes…
Vous êtes en train de faire quelque chose de magique qui risque d’échouer lamentablement si vous êtes désinvolte ou habité(e) par un soudain sentiment de pouvoir : ce n’est ni avec votre égo ni avec votre mental que vous risquez de choisir les bonnes cartes.
Ce n’est pas votre faute si vous agissez ainsi : chaque années des oracles sont offerts à l’intérieur de journaux qui vous proposent d’en faire un usage ludique.
Ce n’est pas la faute des journaux non plus.
C’est en se déguisant ainsi que les tarots ou les oracles traditionnels sont arrivé jusqu’à nous, pour ne pas être reconnus.
Cela n’est pas sans conséquence.
On les tire comme un jeu et surprise elles répondent quand même.
Mais lorsqu’elles ont le mauvais goût de ne pas prédire ce qu’on attend il est courant de reposer la question dans la minute ou les jours qui suivent, jusqu’à obtenir la réponse désirée – qu’on ne tarde jamais à voir apparaître- et qui ne correspondra pas à la réalité.
Qu’on se le dise : les cartes ne répondent qu’une fois par lunaison à la même question.

Et vous, combien de fois avez-vous posé la même question depuis le début de la semaine ? 😉
Ensuite, elles se désaniment » et nous laissent jouer avec elles dans le sens de nos rêves et nos peurs.
Plus tard, nous les accuserons de s’être trompées alors que nous n’avons pas voulu accepter leur réponse.

Rien, jamais, ne nous oblige à les interroger sur tous les sujets.
Contrairement à nos amis et à notre famille, elles ne donnent leur avis … que lorsqu’on le leur demande.
Si nous n’avons pas envie de connaître leur réponse, il suffit de ne pas les questionner.

Mais pour comprendre leurs messages, il faut leur donner le moyen de nous répondre. Et la qualité de leur réponse dépend ( aussi ) de la qualité de notre question. Tout va bien quand elles sont pointues comme des flèches : elles atteignent leur cible et la réponse est limpide.

Mais interroger les cartes n’est pas un geste banal, qui ne dépendrait que de trucs et astuces ou de simples règles techniques : choisir les « bons » tirages, ou poser les « bonnes » questions. C’est une rencontre mystérieuse avec des alliés invisibles qui peuvent nous révéler le potentiel de réalisation d’un projet mais aussi nous conseiller la bonne attitude à avoir dans n’importe quelle situation. Non seulement elles ne nous privent pas de notre libre arbitre, mais elle l’éclaire en nous révélant des éléments cachés qui nous permettront de mieux nous orienter.

C’est la raison pour laquelle, au-delà, des cas pratiques ( je propose 120 tirages expliqués dans tous les domaines pour le séminaire Tarot et plus de 80 pour l’Oracle de Belline ) mon enseignement, accessible à tous, repose sur l’apprentissage de la relation à établir avec elles, pour en finir avec l’ambiguïté, la confusion, les grosses peurs ou l’addiction qui ne mènent nulle part.

Mission accomplie : à la fin du dernier séminaire, 95% de mes élèves -composés de débutants mais aussi de professionnels- ont réussi l’examen final proposé (8) et leur pratique s’en est trouvée transformée.
Si vous voulez apprendre à dialoguer avec votre Intuition en la laissant s’exprimer à travers les cartes,  je serais ravie de vous faire découvrir leurs secrets :

 

…A bientôt peut-être, pour partager avec vous ma passion !

Maud Kristen.
____________________________________________________________________________________
Notes :
1- La clairvoyance regroupe l’ensemble des perceptions extrasensorielles. Elle englobe la rétrocognition ( percevoir des évènements du passé ) et la précognition ( percevoir des évènements du futur ).
2- Quelques exemples en vidéos des résultats obtenus par mes élèves lors d’exercices de clairvoyance : https://ecolemaudkristen.com/seminaire-clairvoyance/
3- Ornithomancie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ornithomancie
4- Divination par les Runes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Runomancie
5- Dans l’antiquité la divination était  pratiquée pour prendre des décisions d’intérêt général : https://fr.wikipedia.org/wiki/Augure
6- La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l’Egypte antique portant trois versions d’un même texte qui a permis de déchiffrement des hiéroglyphes au XIXe siècle.
7- En formule Premium.
8- Cet examen, qui permet d’obtenir un certificat d’aptitude, n’est pas obligatoire.